Ergonomie, prévention des TMS et innovation au travail !

Les TMS représentent 80 % des maladies professionnelles pour les salariés ! Des pathologies aux conséquences lourdes tant pour le salarié que pour l'entreprise. Il faut donc prendre cela au sérieux et c'est le cas à la Clinique Jeanne d'Arc. En effet, tous les moyens sont mis pour lutter contre les TMS, y compris les nouvelles technologies ! Découvrez comment Anne Vincent, cadre de bloc de la Clinique a su innover et mettre la direction et ses équipes dans une opération d'observation associant travail humain de l'ergonome aux algorithmes !

Les troubles musculo–squelettiques (TMS) touchent les structures autour des articulations et surviennent le plus souvent au niveau du dos ou des membres supérieurs. Ces affections touchent les muscles, les tendons, les nerfs... Plusieurs facteurs, notamment professionnels, favorisent ces TMS. Ces troubles regroupent des affections touchant les structures situées à la périphérie des articulations : muscles, tendons, nerfs, ligaments, bourses séreuses, capsules articulaires, vaisseaux… Les parties du corps les plus fréquemment atteintes sont : le dos, les membres supérieurs (poignet, épaule, coude), plus rarement les membres inférieurs (genoux).

C'est pourquoi Anne Vincent, cadre du bloc de la Clinique Jeanne d'Arc a anglé cet atelier innovant de mesure sur le haut du corps. Innovant ? Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle a eu l'idée de jumeler le travail des ergonomes de la médecine du travail avec les professionnels de la société TEA - Tech Ergo Appliquées. Cette société lorraine est leader de la mesure sur l’homme en environnement réel et complexe !

Suite aux mesures il y aura évidemment un sérieux suivi, avec des recommandations : dispenser des formations pour ajuster les postures ou bien s'équiper d'un matériel convenant aux gestes à réaliser. En effet, une meilleure adaptation du travail à l'homme aura pour résultat la satisfaction des opérateurs, des agents ambulatoires, des agents de stérilisation... Bref de tous les acteurs du bloc pour améliorer leur confort, leur santé, mais aussi l'efficacité de leurs conduites opératoires. Cela se traduit, in fine, par un gain de productivité de l'entreprise.

C'est donc sur deux journées, et selon un programme précis et calibré qu'Anne Vincent et ses équipes, se sont vus observés, analysés, scrutés par les agents ergonomes de la médecine du travail et les salariés de la société TEA (tant par la vidéo que par le logiciel CAPTIV).

Tout a commencé, le premier jour, avec la préparation de la pose des capteurs et équipement de l’infirmière d’astreinte, puis l'observation de la préparation des ancillaires par l’infirmière d’astreinte. Enfin, le second jour, il y a eu la préparation de la pose des capteurs sur l’infirmier circulant intervenant pour l'observer dans son intervention. Enfin, dans la foulée, l'équipe de la médecine du travail et de la société TEA ont procédé de même ave l'agent de stérilisation.

Les TMS résultent d'un déséquilibre entre les capacités physiques du corps et les sollicitations et contraintes auxquelles il est exposé. Ils peuvent apparaître rapidement. Toutefois, ils s'installent le plus souvent de façon progressive après une longue période de sollicitations intensives des parties du corps atteintes. Toutes les activités peuvent entraîner leur apparition : Le lien entre des activités professionnelles et la survenue et l'aggravation des TMS est aujourd'hui bien établi. C'est pourquoi, beaucoup de ces TMS sont inscrits aux tableaux des maladies professionnelles. Voilà pourquoi, à la Clinique Jeanne d'Arc, il est important de prévenir !